Les produits promus par la confrérie sont la bière d'Orval et, accessoirement, le fromage produit par l'abbaye.
Depuis 2017, elle veut remettre au goût du jour et promouvoir une vieille recette ardennaise : la Touffaye gaumaise.
BIERE D'ORVAL
L'Orval est l'une des 9 bières trappistes qui existent dans le monde. Les critères d’appellation "Authentic Trappist Product" sont les suivants :
- Le produit doit être fabriqué au sein d’une abbaye trappiste.
- Le produit doit être fabriqué par des moines ou sous leur contrôle.
- L’essentiel des bénéfices doit être consacré à des oeuvres à caractère social.

L’Orval est donc brassée à l’abbaye du même nom. Son volume d’alcool moyen est de 6.2%.
Après une période prolongée de quelques mois en cave, à l’abri de la lumière et à une température stable (de 10° à 15°), elle gagne en maturité.
L’Orval est conditionnée en bouteille de 33cl en forme de quille, à déguster dans le verre adéquat.
C'est une bière de fermentation haute. En réalité, une Orval jeune titre à 5,2%, mais après un an de cave, elle peut titrer jusqu'à 7,2%.
Après une triple fermentation et une aromatisation à sec avec du houblon, l’Orval est ensemencée à l’aide de sucre candi liquide avant l’embouteillage
pour favoriser la poursuite de la fermentation.
Le logo de la brasserie - une truite portant un anneau dans la bouche – fait référence à la légende de la comtesse Mathilde de Toscane, qui rendit visite, en 1076, à un groupe de moines italiens établis dans la région.
Ayant laissé tomber son alliance au fond d'un puits, elle pria afin que l'objet lui soit rendu el vit bientôt surgir une truite portant l'anneau dans sa bouche. Radieuse, elle fil une donation aux moines afin qu'ils puissent
bâtir une abbaye sur le site qu’elle baptisa Val d'Or.
En 1132, les moines italiens quittèrent les lieux et furent remplacés par une congrégation cistercienne qui rejoignit, plus tard, l'Ordre des Trappistes.

Notes de dégustation : C'est une bière dont l'amertume est fort prononcée, sa robe est d'une couleur ambrée tirant sur l'orange. C'est une bière dite "sèche" au palais. Sa mousse est abondante et crémeuse.
LE FROMAGE D'ORVAL
C'est un fromage au lait entier pasteurisé du pays gaumais, fabriqué sur le site de l'abbaye trappiste d'Orval.
Fromage à pâte pressée, type "Saint Paulin", à la croûte naturelle (non traitée) de couleur "orangée" dont l'aspect peut évoluer avec le temps.
Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez visiter le site
de l'abbaye en cliquant ici.
LA TOUFFAYE GAUMAISE
C'est le plat du terroir gaumais mais il demande une préparation assez longue, notamment pour que les pommes de terre prennent la douce couleur brune des oignons qui mijotent.
C'est pourquoi on la trouve très rarement sur la carte des restaurants.
En voici la recette :
Ingrédients :
- 1,5 kg de pommes de terre coupées en 4.
- 1,5 kg d'oignons ou d'échalotes.
- 300 gr. de lard maigre fumé.
- Du lard gras (facultatif).
- 2 cuillerées à soupe de saindoux.
- Thym, laurier, sel, poivre.
Conseil : Ne pas se servir d'une casserole émaillée, mais d'une casserole en fonte pour respecter mordicus la tradition.
Préparation :
- Cuire le lard coupé en dés pendant un quart d'heure jusqu'à ce qu'il ait donné toute sa graisse et que les crêtons (lardons) soient bien croquants.
- Si l'on juge que la quantité de sauce est insuffisante, on peut l'augmenter en utilisant du lard gras, voire du saindoux.
- Y faire revenir les oignons (ou échalotes) coupés en tranches fines. Les brasser sans arrêt avec une cuiller en bois jusqu'à l'obtention d'une belle teinte rousse. Attention ! les oignons ne doivent pas brûler (20 à 25 minutes).
- Ajouter les pommes de terre, couvrir d'eau, le bouquet garni, saler, poivrer, mélanger le tout.
- Laisser cuire à feu doux pendant 2 heures environ, en mélangeant assez souvent à la cuiller en bois.
- Si l'on juge que la touffaye n'est pas assez grasse, y fondre la valeur de deux cuillerées à soupe de saindoux.
- Servir avec des côtes de porc au spiering et une salade de pissenlits aux oeufs durs ou une laitue à la vinaigrette.
Edition en format pdf (à lire avec Adobe Reader) de "Tchû nos les Sossons", le journal édité par la confrérie
- Commentaires sur la vie de la confrérie et ses activités.
Numéro 101 de septembre 2020
La médaille de la confrérie.